lundi 21 septembre 2015

Les outils d'animation de groupe, ces grands méconnus !

Combien de fois n'entendons-nous pas des managers, des formateurs ou des enseignants, des responsables d'association se plaindre !
  • C'est difficile de faire passer ses message !
  • C'est difficile de faire bouger les gens !
  • C'est difficile de faire résoudre efficacement un problème avec une équipe !
  • C'est difficile de faire changer les habitudes !
  • C'est difficile de former les gens sans qu'ils s'ennuient !
  • C'est difficile de faire remonter les besoins !
  • C'est difficile de faire émerger des idées !
  • C'est difficile de prendre une (bonne) décision en groupe !

Non, ce n'est pas si difficile !
Avec des méthodes, c'est beaucoup plus facile.
Mais ces méthodes, il faut bien les utiliser, sans sauter les étapes !
Et bien sûr, savoir les adapter à chaque situation.
Les outils d'animation sont, en eux même, soit des méthodes, soit des
briques qui permettent de construire de bonnes méthodes.

Certains managers ou formateurs ont déjà une boîte à outils bien remplies, avec des techniques éprouvées qu'ils maîtrisent bien. D'autres se lancent et découvrent les vertus de cette façon de travailler.
Dans les deux cas, cette formation vous aidera à créer ou compléter votre boîte à outils.
Pour les formateurs qui auraient suivi notre module "Formation de Formateur", ils pourront découvrir de nouvelles méthodes (et réviser celles déjà vues si besoin est).

Une première session est proposée les 3 et 4 novembre à Quimper.

        
Mais n'hésitez pas à nous solliciter si vous préférez d'autres date ou un autre lieu.

Nous sommes réactifs et ouverts.

lundi 18 mai 2015

Quizz: où en êtes-vous avec la gestion industrielle?

Pas encore de bonne réponse

A ce jour, je n'ai pas encore reçu de bonne réponse à cette anodine petite question posée dans l'article précédent.

Je vous laisse encore deux semaines pour y réfléchir. Lancez-vous!

Philippe Couka

mardi 5 mai 2015

Quizz: où en êtes-vous avec la gestion industrielle?


Un problème simple … et tellement commun

Je vous propose aujourd'hui d'examiner votre compétence à tirer des informations importantes d'éléments simples et courants de la vie d'un atelier de production.
Le problème suivant est calibré pour vous prendre 5 minutes de votre temps, pas davantage.

Contexte du problème

Un atelier plutôt automatisé de votre entreprise génère un chiffre d'affaires de 1000 k€/an.
Ses charges sont les suivantes :
  • charges fixes : 300k€/an
  • charges variables : 600k€/an
Sa performance technique est mesurée par son TRG ; ce TRG est de 60 %. Malheureusement, vous n'avez pas assez d'informations de terrain pour améliorer cette performance.
Vous envisagez donc d'investir dans un MES qui vous fournira un niveau d'information suffisant pour lancer votre plan d'amélioration. Vous demandez à Medial Conseil Formation de vous aider à chiffrer un tel projet.
Le devis de ce projet MES est de 100k€.

Question

  • Êtes-vous capable de définir précisément les termes : TRG, MES ?
  • Si vous souhaitez que le retour sur investissement du projet soit de deux ans, quelle est l'augmentation nécessaire du TRG, induite par votre projet, pour y parvenir ?

Réponse

Pas question de fournir la réponse maintenant, ce serait trop simple.
N’hésitez pas à m'envoyer votre réponse par mail, je vous répondrai rapidement.
En revanche,
  • Si les sigles MES, TRG vous posent problème,
  • Si vous avez besoin de plus de 10 minutes (sans calculatrice) pour résoudre ce « problème »,
n'hésitez pas à me contacter ; votre méthode de management et de pilotage d'atelier peut être améliorée.

mercredi 29 avril 2015

Production industrielle : la capacité à exécuter

Après avoir évoqué la capacité d'une entreprise à anticiper, qui s'inscrit dans le futur, traitons de la capacité à exécuter, qui s'inscrit, elle, dans le présent.
    

La capacité à exécuter

C'est sur le terrain que se fait la marge, en tâchant de répondre aux besoins des clients par une production économe des ressources de l'entreprise. Ce souci d'économiser les ressources de l'entreprise est la meilleure façon, pour les personnels des ateliers de production, de participer à la rentabilité d'une activité.

Par ressource, nous entendons les ressources spécifiques de l'atelier :
  • temps machine disponible (temps d'ouverture et temps utile)
  • temps main d'œuvre
  • quantité de matière
Mais comment savoir si une entreprise est réellement économe de ses ressources ?
C'est simple : l'entreprise doit d'abord identifier les consommations de ressources
  • consommations productives
  • pertes
            

Davantage de performance = davantage d'informations

Cela signifie
  • mesurer les quantités de ressources consommées
  • dater ces consommations de ressources
  • identifier les causes des emplois de ressources
    • emplois productifs à forte marge : « bon du premier coup »
    • emploi productif à faible marge : retouches, reprises
    • pertes
      • rebuts
      • pertes process
      • chutes au sol
      • surpoids...
Encore faut-il le faire de manière fiable et précise
  • fiable : les informations sont complètes, il n'en manque pas
  • précise : les informations sont de bonne qualité
Pour arriver à obtenir ces informations fiables et précises sur les consommations de ressources, il y a deux manières : la mauvaise et la bonne.

La mauvaise manière

Elle consiste à mettre davantage de pression sur le personnel de terrain, à les accabler de demandes de rapports, de comptes rendus, de relevés...

Le seul résultat est d'augmenter le stress, la pénibilité, et finalement de dégrader la performance d'un personnel qui est déjà très souvent surchargé
... sans aucune garantie par ailleurs que les informations recueillies dans ces mauvaises conditions seront fiables ou précises.

La bonne manière

Elle consiste à acquérir de manière automatique les informations pertinentes souhaitées.
Cela veut donc dire qu'il faut réaliser un investissement en 3 points :
  • du matériel d'acquisition de données : capteurs, compteurs, débitmètres, sondes, etc.
  • un outil capable d'assurer la cohérence globale de ces données pour proposer un reporting d'atelier efficace et intelligent : c'est le MES
  • de la formation à l'analyse et à la résolution de problème pour les personnels chargés d'exploiter ces informations, dans un contexte de management par l'amélioration continue.
C'est donc une solution loin d'être gratuite. Mais cette solution possède un retour sur investissement en général assez rapide, je vous en proposerai un exemple dans un autre article.

C'est également la seule solution efficace.

Le MES

L'outil évoqué plus haut est donc un MES (Manufacturing Execution System), dont le rôle est de récupérer les informations captées pour en proposer une analyse simple, efficace, en temps quasi-réel.
  • Un chef d'atelier ou un responsable de production ne seraient-ils pas satisfaits de recevoir le matin en arrivant un rapport simple mais détaillé de l'activité des dernières 24 heures ?
     
  • Un pilote de ligne n'apprécierait-il pas d'avoir un système rapide de détection des dérives d'un équipement ?
     
  • Un responsable qualité n'aimerait-il pas disposer en temps réel des résultats des contrôles faits sur ligne ?
     
C'est à cela que sert, entre autres choses, un MES. Assurer un suivi efficace de tout processus d'exécution dans l'entreprise.
Attention toutefois ! La logique d'un MES est d'agir en temps quasi-réel ; là encore, il faut éviter toute confusion avec un ERP, dont ce n'est pas l'objectif.

Que peut vous apporter Medial Conseil Formation ?

Medial Conseil Formation peut vous aider à identifier vos besoins en matière de capacité à exécuter.

Nous pouvons vous assister ensuite dans la mise en place d'outils de terrain destinés à votre personnel (bilan matière, TRG/TRS, plan de contrôle, etc.)

Nous pouvons, enfin, vous aider à construire votre démarche d'investissement dans un outil MES, du cahier des charges à l'appel d'offres auprès d'éditeurs du marché.

N'hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus !

mardi 14 avril 2015

Production industrielle: la capacité à anticiper


La performance d'une activité industrielle repose sur 3 capacités, que je vous propose de récapituler au travers de 3 articles différents
  • Une capacité à anticiper
  • Une capacité à exécuter
  • Une capacité à valoriser
Dans ce premier article, nous allons nous intéresser à la première de ces capacités.

La capacité à anticiper

Planning d'atelier? Œuvre moderne?
La première d'entre elles, celle qui intervient en amont dans le processus de production, est la capacité à anticiper.
Les problèmes les moins coûteux à régler sont ceux qui ne se produisent pas.

Dès lors, la capacité à anticiper est un facteur d'économies importantes.
Autre caractéristique intéressante de l'anticipation : elle permet de simuler et d'optimiser des scénarios de production sans avoir encore engagé un euro de matière ou de main d'œuvre. Par conséquent, un travail approfondi sur l'anticipation procure des gains importants à moindre frais.
Malheureusement, cette capacité à anticiper est encore trop souvent négligée dans les entreprises industrielles.

Les ressorts d'une bonne anticipation

Une bonne anticipation s'appuie sur deux ressorts
  • des compétences : ce sont les compétences et l'expérience des personnes en charge de l'anticipation qui vont permettre :
    • de construire les données nécessaires : prévisions de qualité, expression des contraintes industrielles, ...
    • de construire les modèles les plus performants pour modéliser une activité industrielle
  • des outils : la qualité de l'anticipation dépendra de la quantité de données traitées ; plus les données seront fiables et précises, meilleure sera l'anticipation. Et pour cela, pas de miracle : des outils performants et spécialisés seront nécessaires.
Genre  d'ordo excel...
L'anticipation dans les entreprises s'appuie encore très souvent sur les outils Microsoft ® : Excel, Access. Ces outils, qui ont fait leurs preuves, sont malheureusement vite dépassés par les besoins des entreprises industrielles : difficultés de partage, manque de robustesse, etc.
La réponse des entreprises est malheureusement souvent inadaptée et se traduit généralement par l'achat d'un ERP (Enterprise Resource Planning, ou Progiciel de Gestion Intégrée) avec -ou pas- un module d'ordonnancement.
Je reviendrai sur l'usage de l'ERP. Retenons simplement que l'ERP n'est pas un outil d'anticipation.
La bonne catégorie d'outils s'appelle la catégorie des APS (Advanced Planning & Scheduling). L'acronyme est fréquemment traduit par Outils de Planification Avancée.

APS ou ERP?

La principale différence entre un module de planification d'un ERP et un APS est que l'APS sait :
  • rechercher un optimum
  • en fonction de contraintes poussées : niveau de stocks, nombre de pilotes de lignes, temps de changement de série, etc.
Il existe des APS capables de travailler sur le long et moyen terme :
  • production d'un Plan Industriel et Commercial, d'un Plan Directeur de Production, etc. en intégrant des prévisions commerciales d'atelier, une organisation multisites
mais il existe aussi des APS spécialisés sur le court terme :
  • production d'un ordonnancement d'atelier en intégrant les capacités de ligne, les changements de série, les effectifs par compétence...

Que peut vous apporter Medial Conseil Formation ?

  • Medial Conseil Formation peut vous aider à identifier vos besoins en matière de capacité à anticiper.
  • Nous pouvons vous assister ensuite dans la mise en place d'outils de terrain destinés à votre personnel (PIC, PDP, ordonnancement)
  • Nous pouvons, enfin, vous aider à construire votre démarche d'investissement dans un outil APS, du cahier des charges à l'appel d'offres auprès d'éditeurs du marché
N'hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus !


mardi 24 mars 2015

Le But, de Goldratt: toujours un must


Goldratt toujours d'actualité


Les principes énoncés par E. Goldratt il y a maintenant une vingtaine d'années étaient extrêmement simples, mais redoutablement efficaces.

Les principes (simples) de Goldratt

En gros, il disait que la rentabilité d'un projet industriel s'évaluait sur sa capacité à, simultanément :
  • augmenter le produit des ventes
  • baisser les coûts de fonctionnement
  • baisser les immobilisations
Dans une formation au contrôle de gestion que je donnais dans un groupe industriel, un des stagiaires est venu me trouver pour me demander un service. La direction générale l'avait chargé d'évaluer le retour sur investissement d'un projet de mise en place d'un ERP (Enterprise Resources Planning, outil informatique de gestion) -l'un des poids lourds du secteur- sur l'ensemble du groupe ; ce projet est évalué à un paquet de millions d'euros.
Je lui ai donc posé des questions simples :
- Vas-tu vendre davantage avec cet ERP ?
- Non.
- Vas-tu réduire les coûts de fonctionnement ? Virer du personnel ? Supprimer des dépenses ?
- Non. Il faut même plutôt prévoir des coûts supplémentaires : licences, maintenance, etc.
- Vas-tu baisser le montant de tes immobilisations, financières ou matérielles (stocks) ?
- Non ; l'investissement lui-même est équivalent à une petite usine en plus, donc j'immobilise davantage.
Eh bien ! Ne perds pas ton temps. Pas d'augmentation du produit des ventes, pas de diminution des coûts de fonctionnement, pas de baisse des immobilisations… Ton projet n'a pas de retour sur investissement.
Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas le faire ! Mais pas la peine de chercher un prétexte économique par rapport à la configuration actuelle de l'entreprise.

Une justification stratégique, pas économique

Voilà comment, avec trois questions simples, on peut immédiatement identifier la pertinence économique d'un projet. Si cette pertinence est avérée, on peut alors aller plus loin et déterminer un retour sur investissement.
Si ce n'est pas le cas, alors ne cherchez pas de justification économique. Il peut y avoir une justification liée, par exemple, à la difficulté à gérer un groupe d'usines sans ERP, mais dans ce cas l'approche économique n'est pas la meilleure. 

Bibliographie

Le But, E. Goldratt, 3ème édition, Afnor, 2004

lundi 2 février 2015

Faire une bonne présentation type PowerPoint

Peut-on ne pas mourir d'ennui en assistant à une présentation PowerPoint?

Je ne sais pas.

Mais ce qui est certain, c'est que certaines présentations sont meilleures que d'autres.

Cet auteur nous donne quelques principes fondamentaux que nous devrions tous nous appliquer à mettre en pratique.

Ne pas s'ennuyer devant une présentation PowerPoint

C'est en anglais, mais ça se lit très bien.

Bonne lecture.

jeudi 15 janvier 2015

Bonne et heureuse année 2015

Pas de place pour la morosité

MEDIAL CONSEIL FORMATION vous souhaite à tous une bonne et heureuse année 2015. Ne nous laissons pas aller à la morosité, et faisons de cette nouvelle année une source d'opportunités et de découvertes.

Bonne année à tous!

L'équipe MEDIAL CONSEIL FORMATION